Séminaire 11 et 21 décembre 2023 à Condat en Combrailles (63380)

Cette 3ème édition des journées d’étude Plantcooplab, est organisée en collaboration avec l’Association française des professionnels de la cueillette de plantes sauvages (AFC). Les praticiennes et les praticiens de la cueillette désirant participer sont invités à s’inscrire auprès de l’AFC (environ 30 places disponibles).

Le séminaire aura lieu du lundi 11 décembre (12h) au mardi 12 décembre 2023 (14h). Le programme  s’organisera autour de deux ateliers participatifs et d’une table ronde (11 décembre au soir). La table ronde ouverte au public fera intervenir des membres de PlantCoopLab et des intervenants extérieurs (anthropologues, sociologues, philosophes, etc.) et aura pour thème        « Faire monde avec les plantes ». Dans la continuité des deux éditions précédentes, PlantCoopLab analysera et restituera le contenu des échanges dans une note de synthèse éditée sous forme de livret. Cette synthèse sera remise à tous les participants et diffusée le plus largement possible.

Le programme détaillé sera disponible fin octobre.
Les cueilleuses et cueilleurs intéressés pour participer à ces ateliers doivent contacter Maëlle Gentet:  maelle.gentet@cueillettes­pro.org.

FLYER-Journees-PlantCoopLab-DEC-2023-VF

Note de synthèse des journées des 16 et 17 mai 2022

Après nous être interrogés en 2021 sur ce que recouvre la notion de travail lorsque nous  tentons d’élargir ses frontières au-delà des êtres humains, notamment en direction des animaux mais aussi des autres êtres vivants dont les plantes, notre parti a été en 2022 de nous concentrer sur l’activité végétale et notre participation à cette activité pour la production de nourritures. Lire la suite : Note de synthèse du séminaire de 2° année

 

Note de synthèse de la journée du 4 mai 2021

Le projet PlantCoopLab émerge dans le contexte de la recherche agronomique, où les relations qualitatives avec les plantes sont habituellement ignorées. Son approche originale a retenu l’attention de la Fondation Daniel et Nina Carasso dans le cadre de l’AP « Nourrir l’avenir » de l’axe Alimentation Durable et bénéficie d’un financement pour 3 ans. Les objectifs de PlantCoopLab sont de positionner les enjeux des relations de travail avec les plantes, pour la transition écologique vers des nourritures durables. PlantCoopLab s’inscrit dans la perspective des Humanités Environnementales en s’appuyant sur une démarche interdisciplinaire et participative. Son parti est de conjuguer des apports de chercheurs et de praticiens selon plusieurs modalités : séminaire de recherche, focus groupes, enquêtes documentaires et de terrain. Le séminaire de recherche s’est ouvert sur une première journée conçue dans un format webinaire hybride – à la fois distanciel et présentiel pour les acteurs professionnels réunis sur le site de l’Université de Limoges. Dans cette première édition, notre objectif était de sonder les difficultés théoriques et culturelles qui surgissent dès lors qu’on veut inscrire les plantes dans une perspective de coopération au travail. => Lien vers la note-Synthese-1-PlantCoopLab-F

Journées d’étude des 16 et 17 mai 2022

PROGRAMME PRÉVISIONNEL DES JOURNÉES D’ÉTUDE

Ferme de Sainte Marthe, Millançay, Sologne

Lundi 16 mai 2022.

Matin

INTRODUCTION: Retour sur la première édition de PlantCoopLab et présentation du programme

ATELIER THÉMATIQUE 1: Notre position ambivalente face aux plantes agricoles

Après-midi

ATELIER THÉMATIQUE 2: Les plantes agricoles face à nous

TEMPS D’EXPÉRIMENTATION : Phénoménologie des activités végétales

VISITE : Conservatoire de graines et parcelles de multiplication

Mardi 17 mai 2022.

Matin

TEMPS D’EXPÉRIMENTATION : Phénoménologie des activités végétales

Après-midi

ATELIER THÉMATIQUE 3 : La coopération des plantes avec nous

POUR FINIR : Les plantes et notre nourriture

 

 

Journée d’étude du 4 mai 2021

La journée d’étude ouvrira le séminaire de recherche “PlantCoopLab” prévu sur 3 ans (2021-2023).

Valoriser notre sociabilité avec les plantes peut-il infléchir l’ensemble des pratiques nécessaires pour fournir des nourritures durables ?
Cette question est sous-jacente dans les pratiques agroécologiques et recouvre plusieurs lignes d’exploration. Tout d’abord, la prise en compte des plantes comme des êtres de relation, et non des matériaux à exploiter. Ensuite, la redéfinition des contours des activités ou « agentivités » humaines et végétales coopérant à l’élaboration des nourritures. L’interrogation porte ainsi sur la place de l’être humain au travail dans son milieu concret peuplé d’êtres vivants. C’est la définition même du travail qui est interpellée : qu’entendons-nous par « travailler » ? Au-delà des êtres humains, peut-on aussi parler de travail ?
Cette notion a pu être étendue aux animaux domestiques grâce au cadre théorique de la psychodynamique qui interroge le plaisir et la souffrance au travail. Dans le cas des plantes, pour lesquelles les notions de plaisir et souffrance n’ont pas la même signification, quels cadres théoriques complémentaires peuvent être mobilisés ?

Changer notre regard sur les plantes peut-il aussi changer notre rapport au travail pour nous nourrir écologiquement ?

La matinée fera un état des lieux de ces questions, en considérant d’abord comment la psychodynamique permet de penser le travail des animaux, puis comment la prise en compte du travail animal permet en retour de reconsidérer ce qui fait le propre du travail humain. L’après-midi proposera des retours sur expérience de la part de professionnels associatifs avec une mise en perspective par des apports de chercheurs. Ce double mouvement réflexif aura vocation à poser les premières bases pour caractériser plus avant les relations de travail avec les plantes.

https://umr-innovation.cirad.fr/actualites/seminaire-plantcooplab-journee-d-etude-du-4-mai-2021

PlantCoopLab

1 réponse

Le projet PlantCoopLab vise à répondre à un besoin non couvert de la transition vers une alimentation durable en apportant une contribution inédite. Il s’agit de mettre à jour un angle mort de portée fondamentale – à savoir le travail réalisé en coopération avec les plantes qui nous nourrissent. La prise en compte de cette dimension relationnelle suppose de :

  • remettre les relations nouées avec les plantes au cœur des choix nourriciers pour permettre de penser autrement notre alimentation,

  • interroger les pratiques avec les plantes pour enrichir notre compréhension de l’action technique ; le but étant de concilier durablement le respect de la vie végétale et celui des êtres humains et du reste de la nature.